T34/76 camouflage hiver

La technique consiste a réaliser les salisures dans un premier temps sur une base de vert du blindé, et de marron foncé et de l'appliquer sur le blindé préalablement pulvérisé d'eau . Le mélange doit être bien liquide et lorsqu'on l'applique on l'applique sur tout le blindé en insistant sur les coins et angles du blindé. Une fois cette partie réalisée et la peinture sèche, on applique le camouflage blanc qu'on dillue aussi.
Ce mélange blanc est estompé au pinceau humide sur toutes les parties qui peuvent être frottées par un équipage blindé ou effacé par les conditions météo. Il est possible de réaliser un camouflage moucheté vert en gommant les parties blanches.
une fois cela fait on applique les décals, on soigne les détails outils, grilles, élingues, pot d'échappement, caoutchoucs galets porteurs, chenilles et vernissage mat du blindé.
une fois le vernis sec lavis noir a base de vert ( de la couleur du blindé) marron sombre, noir et dilution pour obtenir une base liquide voir un jus et la une nouvelle fois technique de pulvérisation a l'eau puis assombrissement de tout ce qui est rainure, angles ( soudures de métal, boulon) et normalement tous les aspects technique de construction du chars sont remis en valeur.

Au final on a un chars qui a vu le champs de bataille ou qui est en pleine action en mode hiver.

Leonardo

Un effet "vécu" très réussi

Ne manque t-il pas un peu de "sale" sur les parties entre les roues des chenilles?

On peut me suis arrêté là parce que je n'ai pas trouvé la méthode qui va bien pour un rendu réaliste. En tant qu'ancien fantassin blindé je suis toujours déçu par ce que je vois en terme de rendu de salisure sur les trains de roulements des blindés sachant que lorsque un train de roulement est pourri et dégueu comme on le voit souvent cela signifie que la caisse du blindé est aussi sale.
Un deuxième écueil me laisse aussi perplexe concernant la qualité des peintures qu'on voit en modélisme lorsque le camouflage à l'aérographe est 1000 fois plus artistique que ne l'était la réalisation du péquenot bavarois ou biélorussie qui peignait le char.

C' est vrai que tout ceci apporte réalisme et dynamisme. Il faudrait que je m' y mette un jour même si je suis habitué à des figurines un peu " proprettes" et statiques finalement plus dans l' esprit d' un jouet que dans celui d' une maquette.

Et puis il faut dire que la conception du char a beaucoup évolué depuis les premiers prototypes.